, Mondial de rugby : victoire du pays de Galles sur le Japon (72-18)

CARDIFF (AFP) — Onze essais en trompe-l’oeil contre le modeste Japon (72-18) jeudi à Cardiff n’occulteront pas le début de match ridicule et le nombre incalculable d’erreurs du pays de Galles qui devra progresser avant le match décisif pour la qualification en quarts du Mondial contre les Fidji.

Lors de leur dernière visite au Millennium Stadium, en 2004, les Japonais avaient encaissé 14 essais sans point marqué (0-98). En trois minutes, ils ont fait mieux, tirant profit du début de match cataclysmique des Gallois avec une pénalité pour hors jeu exploitée par Shotaro Onishi (3).

Et quand Kosuke Endo concluait un contre vivement mené, consécutif à un ballon perdu par Alix Popham et récupéré par Hitoshi Ono (19), le Millennium Stadium sombrait dans la stupeur de voir son équipe menée (8-7), tandis que les Japonais fêtaient leur essai comme une victoire en finale.

Même les reprises d’avantage illustraient la fébrilité de Gallois qui, comme face aux Canadiens et aux Australiens, n’entraient pas dans leur match.

Sur l’essai d’Alun-Wyn Jones (11e, 7-3), Shane Williams était passé tout près de se faire contrer au pied. Et quand les Gallois reprenaient les commandes, c’était sous les sifflets du Millennium Stadium, furieux de voir Stephen Jones capitaliser plutôt que de choisir la pénal-touche contre un adversaire aussi modeste (22e, 10-8).

Ce ne sont pas l’essai long de ligne de James Hook après une jolie feinte de passe à l’intérieur (24), du talonneur Rhys Thomas en force (31) ou celui du bonus offensif inscrit en bout de ligne par Kevin Morgan (40+1, 29-11), qui allaient faire oublier les passes mal ajustées, les mains peu assurées, les en avant.

Ou les ballons vendangés sur les placages japonais, à l’image de Stephen Jones (39), de Popham (40) ou de Hook (41).

Les Gallois donnaient un peu de lustre à leur succès en seconde période avec sept essais de Mike Phillips (42), de Shane Williams (48, 80), de Dafydd James (53), Gareth Cooper (58) et Martyn Williams (64, 74).

Mais celui d’Hirotoki Onozawa (57) était le plus éloquent. Le Japonais interceptait une « chistera » présomptueuse d’un Popham catastrophique pour mener avec une déconcertante facilité un slalom au milieu de la défense galloise.

Le tableau de score ne reflète pas le malaise du XV du Chardon. Dans leur fauteuil, les Fidjiens se sont sans doute sentis pousser des ailes.

Source : AFP

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