Dimanche 02 février 2014, un accrochage s’est produit entre un baleinier japonais et un bateau de Sea Shepherd en plein océan Antarctique, les deux parties se rejettent la responsabilité de l’accident.

Bateau Steve Irwin de Sea Shepherd Conservation Society, amarré dans le West India Dock Londres. Photo : 2011, Serendipityology.
Bateau Steve Irwin de Sea Shepherd Conservation Society, amarré dans le West India Dock Londres. Photo : 2011, Serendipityology.

C’est une collision entre un baleinier japonais et un bateau de Sea Shepherd qui a mis le feu aux poudres dimanche 02 février 2014. C’est lors d’une opération de l’organisation écologiste que l’accrochage s’est produit. Selon ces derniers, le navire japonais a cherché en premier à endommager les hélices de leur bateau, le Bob Barker, à l’aide de câbles en acier. Mais du côté japonais, ce sont des cordes lâchées par les écologistes prises dans les hélices du baleinier qui seraient la cause de l’accident. Heureusement, aucun blessé n’est à déplorer. Le ministre de l’environnement australien, Greg Hunt, a ordonné une enquête lundi 03 février afin de déterminer les causes exactes de l’accrochage.

Le gouvernement japonais quant à lui condamne les actions de Sea Shepherd en les accusant d’employer des tactiques dangereuses pour faire barrage aux activités des baleiniers. En effet, des échauffourées entre les navires nippons et les activistes écologistes de l’ONG se sont déjà produits.

Le Japon est autorisé à tuer 1000 baleines cette année à des fins scientifiques. Cependant selon les défenseurs des baleines, cela n’est qu’un prétexte pour les abattre et les vendre ensuite. Le Japon se défend en disant que leur pêche est légale et qu’elle apporte d’importante données scientifiques. Pour empêcher cela, Sea Shepherd a mobilisé trois navires dans l’Antarctique cette année.

Daï Kaho – Sources : Asahi Shimbum ; Japan Times

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15 Commentaires

    • Ca doit être la commission baleinière international.

      Quelqu’un avait mis des liens sur le site d’Aujourd’hui le Japon vers des documentas qui montrait que le japon faisait bien une chasse à la baleine à but scientifique. Déjà l’argument du commerce ne tient pas puisque la viande est stockées pour moitié, elle ne se vend pas. les croquettes pour chien, c’était avec de la viande de baleine islandaise, donc rien à voir avec le gouvernement japonais.

      J’avais vu un article dans Courrier International parlant d’études concernant les thons en utilisant les courants radioactifs de Fukushima (la radioactivité devrait permettre de savoir où ils se déplacent). On devait tuer un bon nombre de thons (peut-être 500 par an) pour avoir des résultats. Comme pour les baleines.

      Et puis d’après les documents mis en lien, les espèces chassées par les japonais n’étaient pas en voie de disparition.

      À mon avis, le débat, c’est Est-ce qu’ion a le droit de tuer des animaux pour faire des recherches visant à mieux les « protéger ». mais ça ne concerne pas que les baleines.

  1. Mouais… Tuer un millier de baleines par an pour voir si elles se portent bien me parait être une attitude de fumiste!
    On peut toujours les marquer avec des balises radio pour suivre leur migration. On peut aussi étudier celles qui s’échouent (car là il y a un problème au contraire de celles qui vont bien).
    Si les Japonais veulent manger de la baleine qu’ils le disent clairement. Dans ce cas on définit les espèces concernées et les quotas acceptables (et on surveille!). Après tout il n’est pas plus ridicule de manger de la baleine que du bœuf!

  2. « Après tout il n’est pas plus ridicule de manger de la baleine que du bœuf! »
    Sauf que le bœuf n’existe pas à l’état naturel, que c’est comme le poulet un spécimen que l’on peu reproduire à volonté pour la consommation et donc qu’on ne peut le comparer à un animal qui se reproduit naturellement et que l’on prélève dans son milieu naturel. C’est toute la différence entre l’élevage et la prédation.

    • D’où l’intérêt de bien définir les espèces concernées et les quotas. Et aussi de les faire respecter.
      Avec la raréfaction de nombreuses espèces, la chaîne alimentaire est déséquilibrée et je pense que les baleines seront impactées à leur tour.

  3. Mais Telly, l’industrie baleinière japonaise est très clair sur son objectif ouvertement assumé.

    Vous savez quel est le but affirmé de cette boucherie de recherche scientifique japonaise sur les baleines?
    Eh bien il est de montrer scientifiquement que la chasse peut reprendre et qu’il n’est plus nécessaire de les protéger.
    C’est pour arrêter le moratoire au plus vite et pouvoir à nouveau pêcher à volonté les cétacés comme les gros poissons qu’ils ne sont pas.
    Tout simplement…
    http://www.icrwhale.org/eng/FAQResearchFR.pdf

    http://resources0.news.com.au/images/2013/04/12/1226582/023180-australia-japan-whaling.jpg

  4. Il est important de signaler que les Japonais eux-même ne mangent plus de baleines ou de dauphins depuis bien longtemps.

    http://ecologie.blog.lemonde.fr/2012/06/15/au-japon-la-viande-de-baleine-ne-fait-plus-recette/

    Preuve en est que la chasse industrielle aux cétacés est une activité de malfaiteurs soucieux de garder dérisoirement par « tradition » cette source de profit dont la rentabilité est condamnée à disparaitre avec le temps.

    Au pire, cette soi-disante tradition devient un argument à teneur populiste qui n’a même plus l’air de marcher.

    Et ce sont tous les Japonais qui paient en recevant les critiques internationales à cause de ces quelques golios qui alimentent cette image déplorable qu’à le Japon avec ces chasses aux mammifères marins.

    Honnêtement, vous en avez mangé souvent du sashimi de baleine ou de dauphin, ceux qui habitent au Japon?

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