Dans la revue de presse du lundi 30 janvier, nous aborderons : l’État poursuivi pour des faits de harcèlement, les excuses pour les victimes sud-coréennes ainsi que les alertes à la bombe.
L’État poursuivi
Rina Gonoi, qui a été harcelée lors de son passage chez les forces d’autodéfense, a décidé de poursuivre en justice l’État japonais. Le scandale qui a entaché l’institution a poussé celle-ci à prendre des mesures contre les militaires incriminés. L’affaire se poursuit ainsi à l’échelon supérieur. Gonoi demande 5,5 millions de yens (environ 39 000 euros) de dommages et intérêts aux cinq auteurs pour avoir causé une détresse psychologique et 2 millions de yens supplémentaires à l’État pour son incapacité à prévenir les abus et à enquêter sur ses allégations. Elle a déclaré : « j’aime les forces d’autodéfense et je veux que l’organisation devienne une organisation qui défende un sens aigu de la justice » et souhaite « empêcher que ces choses ne se reproduisent ».
Relation avec la Corée du Sud
Le Japon prévoit de maintenir ses excuses à ses voisins pour les agressions passées, dans le cadre des efforts visant à améliorer ses relations avec la Corée du Sud. En effet, Séoul serait en train de finaliser une solution au problème du travail forcé de Sud-Coréens pendant la guerre, retirant ainsi une grosse épine qui empoisonnait les relations entre les deux pays. Les excuses japonaises seraient basées sur celles du Premier ministre Tomiichi Murayama en 1995 indiquant que le Japon « a causé d’énormes dommages et souffrances aux peuples de nombreux pays, en particulier à ceux des nations asiatiques » par sa domination coloniale et son agression et exprimant ses « sentiments de profonds remords » et ses « excuses sincères ».
Alerte pour deux vols
Ce lundi, la compagnie aérienne All Nippon Airways a retardé deux vols au départ de de Naha, département d’Okinawa, après avoir reçu une alerte à la bombe. Les deux avions ont finalement décollé avec environ deux heures de retard après qu’aucun engin explosif n’ait été trouvé. Une enquête a été lancée. Déjà, le 7 janvier dernier, un vol intérieur de la compagnie Jetstar Japan, reliant Tôkyô à Fukuoka, a été contraint à un atterrissage d’urgence près de Nagoya à la suite d’une menace affirmant qu’une bombe avait été posée dans l’avion.