Dans la revue de presse de ce mardi 2 décembre 2025, voici nos actualités : la première réunion du DOGE japonais, la confrontation dans les eaux des Senkaku, ainsi que les bonnes relations avec Taïwan.
Dépenses inutiles
Le Japon a tenu mardi sa première réunion ministérielle consacrée à la révision des mesures fiscales, subventions et fonds, s’inspirant du « Department of Government Efficiency » (DOGE) américain dirigé autrefois par Elon Musk sous Donald Trump. Un service d’environ 30 membres a été créé au sein du Cabinet pour traquer les dépenses inutiles. Le porte-parole du gouvernement, Minoru Kihara, a demandé à chaque ministère d’évaluer l’efficacité de ses dépenses dès la phase de demande budgétaire. La ministre des Finances Satsuki Katayama a indiqué que ces révisions seront intégrées au budget 2026, avec une consultation publique prévue d’ici la fin de l’année.
Face à face
Un nouvel incident a éclaté autour des îles disputées Senkaku, où des navires chinois et japonais se sont de nouveau fait face. Deux patrouilleurs chinois sont entrés mardi dans les eaux territoriales administrées par le Japon, s’approchant d’un bateau de pêche japonais avant d’être sommés de partir. Tōkyō dénonce une violation du droit international, tandis que Pékin affirme que le navire japonais avait « illégalement » pénétré dans ses eaux et justifie ses « mesures de contrôle ». Les tensions se sont accrues depuis que la Première ministre Sanae Takaichi a évoqué une possible intervention japonaise en cas d’attaque chinoise contre Taïwan.
Amitié avec Taïwan
Selon un sondage mené fin octobre par la représentation taïwanaise au Japon, près de 75 % des Japonais éprouvent de la sympathie pour Taïwan, et plus de 63 % considèrent l’île comme digne de confiance. Environ 68 % jugent également les relations nippo-taïwanaises bonnes. Ces résultats contrastent fortement avec une enquête de 2023 montrant que 89 % des Japonais ont une opinion négative de la Chine continentale. Le représentant de Taïwan au Japon, Lee Yi-yang, s’est dit reconnaissant que les Japonais distinguent clairement Taïwan de la Chine, dont elle est séparée depuis 1949 malgré les revendications de Pékin.



