Dans la revue de presse de ce mercredi 12 novembre 2025, voici nos actualités : les propos scandaleux d’un diplomate chinois, les accords avec la Jordanie, ainsi que la culture japonaise à l’honneur à l’UNESCO.
Déclaration insultante
Le consul général de Chine à Ôsaka, Xue Jian, a provoqué une vive polémique après avoir publié sur X un message qualifiant de « stupides » certains politiciens japonais et appelant à « leur couper la tête ». Ses propos visaient la Première ministre Sanae Takaichi, qui avait évoqué le droit du Japon à la défense collective en cas de crise autour de Taïwan. Le Parti libéral-démocrate au pouvoir a exigé des sanctions, voire l’expulsion du diplomate, jugeant ces déclarations insultantes pour le peuple japonais. L’opposition, dont le Parti démocrate constitutionnel et le Kômeitô, a également condamné ces propos. L’ambassade de Chine a justifié la réaction de Xue en dénonçant l’ingérence de Tôkyô dans les affaires chinoises. L’ambassadeur américain a, lui aussi, fustigé ces menaces, appelant Pékin à « agir en bon voisin ».
Coopération avec la Jordanie
La Première ministre Sanae Takaichi et le roi Abdallah de Jordanie ont convenu à Tôkyô de renforcer leur partenariat stratégique sur les plans sécuritaire et économique. Les deux pays créeront un comité mixte public-privé pour faciliter l’entrée des entreprises japonaises sur le marché jordanien et encourager les investissements. Takaichi a remercié Amman pour sa coopération dans la protection des ressortissants japonais au Moyen-Orient. Le Japon a également accordé deux prêts totalisant 15,5 milliards de yens (environ 95 millions d’euros) pour soutenir la croissance économique jordanienne et une aide de 745 millions de yens (environ 4,6 millions d’euros) pour renforcer la cybersécurité du pays.
Patrimoine immatériel
Un comité consultatif de l’UNESCO a recommandé l’ajout de six éléments japonais à la liste du patrimoine culturel immatériel, en tant qu’extensions de catégories déjà inscrites. Il s’agit de quatre festivals locaux (Ibaraki, Niigata, Shiga, Toyama) et de deux savoir-faire artisanaux : la fabrication du papier echizen torinoko-shi et la confection de tatami nakatsugi-omote. Ces traditions renforcent les liens communautaires et respectent les critères de sauvegarde du patrimoine. Leur inscription officielle sera examinée à New Delhi en décembre 2025. Le Japon conserve ainsi 23 entrées au total, en attendant la candidature du shodô, la calligraphie, prévue pour 2026.



