Dans la revue de presse de ce lundi 27 mai 2025, voici nos actualités : Le Japon commence à envoyer du riz stocké aux revendeurs, des lycéens reçoivent un prix du gouvernement pour avoir reconnu des espèces en voie de disparition, ainsi qu’une plus forte restriction sur les Kirakira names.
Vente du riz stocké par le gouvernement
Le ministère de l’Agriculture va débuter son plan de vendre 300 000 tonnes de riz stocké par le gouvernement directement aux revendeurs majeurs et aux plateformes d’e-commerce à partir de ce lundi, afin de permettre une vente à bas prix. Le riz sera vendu en gros à travers des contrats de vente, sans passer par des enchères, comme ce fut le cas sous l’ancien ministre de l’Agriculture, Taku Etô. Les revendeurs devront payer 963 yens ou environ 6 euros pour un sac de cinq kilos, en ajoutant les coûts de distribution, le prix à la vente sera aux alentours de 2000 yens (12 euros). Au début du mois, les supermarchés japonais vendaient le même volume au double de ce prix, en moyenne.
Des découvertes faites par des lycéens
Des lycéens de l’ouest japonais ont remarqué plusieurs espèces en voie de disparition lors d’une activité de club dédié à la biologie, amenant à une reconnaissance nationale. Situé dans le quartier Minami de Fukuoka, des élèves du lycée Daiichi et du lycée de l’université de pharmaceutique Daiichi ont pu trouver différentes espèces en voie de disparition ou des espèces invasives, notamment un scarabée d’eau, Hydaticus bowringi, et une tortue-boîte de Yaeyama introduite à Miyakojima, dans le département d’Okinawa. Les membres du groupe d’étude sur la vie aquatique ont également sensibilisé sur les réseaux sociaux à propos de ce type d’espèces, ce qui leur a valu un prix de reconnaissance offert par le ministère de l’éducation, lors d’une conférence nationale sur la protection de la faune sauvage.
Restrictions sur les Kirakira names
Ce lundi, Le Japon imposera des règles sur la prononciation de certains kanji dans les prénoms d’enfants, en raison de nombreux débats sur les Kirakira names. Cette pratique consiste à donner à ses enfants soit des noms occidentaux, soit inspirés de personnages fictifs, soit des noms dont la prononciation évoque l’Occident ou une tradition ancienne, souvent détachée des caractères utilisés. Ce dernier cas sera révisé pour forcer les parents à utiliser les lectures officielles des caractères afin d’éviter toute confusion dans les services publics, les écoles ou encore les hôpitaux. Les citoyens avec ce type de noms pourront demander une correction pendant un an et les nouveaux parents voulant choisir un Kirakira name devront justifier la lecture choisie pour les caractères utilisés.
