Dans la revue de presse du mardi 31 octobre, nous aborderons : les sanctions du Japon sur les entreprises et individus liés au Hamas, le désordre récent dans le gouvernement Kishida, ainsi que la toute nouvelle découverte scientifique par l’institut Riken.

Sanctions économiques

Le Japon a annoncé de nouvelles sanctions contre les entreprises et individus ayant des liens avec le Hamas, groupe armé de Gaza. Ces sanctions s’inscrivent dans un contexte géopolitique complexe, alors que la situation au Moyen-Orient demeure tendue. Elles ont pour but de geler les avoirs de ceux qui ont soutenu financièrement le groupe, en s’alignant avec les actions des États-Unis. C’est la première fois que le Japon impose des sanctions au Hamas depuis l’attentat meurtrier du 7 octobre dernier, qui a fait plus de 1 400 victimes selon les autorités israéliennes. Le Japon rejoint ainsi d’autres pays qui considèrent le Hamas comme une organisation terroriste en raison de ses antécédents d’actes violents et d’attaques ciblant des civils.

Succession de scandales

C’est une série de scandales qui frappe le gouvernement Kishida ! Après la démission de Tarô Yamada suite à la révélation d’une liaison extraconjugale qu’il entretenait, deux autres affaires viennent affaiblir la cote du Cabinet. La ministre en charge des politiques liées à l’enfance a admis que l‘organisation de gestion qu’elle représente avait versé un total de 14.4 millions de yens (soit environ 81 600 euros) à sa mère en guise de loyer. Une accusation qu’elle n’a pas nié lorsqu’un membre du parti d’opposition lui a posé la question lors d’une réunion du comité budgétaire, tout en refusant de fournir les documents fiscaux. À cela s’ajoute la démission du vice ministère de la justice, qui aurait utilisé une publicité en ligne lors d’une campagne, ce qui constitue une violation de la loi électorale, interdisant la publication de publicités payantes en ligne pour des candidats en particulier, plutôt que pour des partis politiques.

Des vers manipulateurs

L’institut de recherche japonais Riken a révélé une découverte fascinante concernant les vers chevalins et leur mode opératoire pour manipuler les mantes religieuses. Bien que la stratégie de ces vers filiformes était bien connue, le mécanisme utilisé restait un mystère. L’étude a révélé que les vers empruntaient les gènes des mantes religieuses, afin de les pousser à se noyer dans des rivières ou des étangs. En effet, après leur éclosion, les vers chevalins parasitent en premier lieu les insectes aquatiques, tels que les mouches des lacs. Une fois que ces hôtes aquatiques ont émergé de l’eau, ils sont consommés par des insectes terrestres comme les mantes religieuses, puis poursuivent leur développement à l’intérieur de leur corps. Un processus complexe de manipulation génétique qui pousse les scientifiques à explorer plus en profondeur ce phénomène !

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