Dans la revue de presse de ce lundi 22 septembre 2025, voici nos actualités : le début de la campagne pour la présidence du PLD, le Japon qui ne reconnaitra pas un État palestinien, ainsi que le nouveau mandat d’arrêt contre un tueur.
Début de campagne
La course à la présidence du Parti libéral-démocrate (PLD) débute ce lundi, marquant le départ officiel de douze jours de campagne avant le vote du 4 octobre. Ce scrutin intervient après la perte par le PLD et son allié Kômeitô de la majorité dans les deux chambres du Parlement. Cinq candidats sont en lice : Shinjirô Koizumi, Sanae Takaichi, Takayuki Kobayashi, Yoshimasa Hayashi et Toshimitsu Motegi. Les principaux enjeux portent sur la lutte contre l’inflation et la possibilité d’élargir la coalition. Selon un sondage du Mainichi, Takaichi arrive en tête (25 %), suivie de Koizumi (21 %), Hayashi (10 %), Motegi (3 %) et Kobayashi (2 %). Chez les sympathisants du PLD, Koizumi devance Takaichi. Le scrutin repose sur 590 voix (295 parlementaires, 295 adhérents).
Pas de décision
Le ministre des Affaires étrangères, Takeshi Iwaya, a annoncé que le Japon ne reconnaîtrait pas, pour l’instant, l’État palestinien. Cette décision intervient après des échanges téléphoniques avec ses homologues américain, israélien et palestinien, et reflète l’opposition de Washington ainsi que le durcissement de la position d’Israël face aux soutiens internationaux à la Palestine. Iwaya a néanmoins souligné que Tôkyô continuerait d’étudier la question avec attention, rappelant l’importance du processus de paix et du modèle de la solution à deux États. Il a critiqué l’escalade militaire israélienne et laissé entendre que le Japon pourrait évoluer si Israël bloquait davantage ce processus.
Nouveau mandat d’arrêt
Le Sud-Coréen Park Yongjun, 30 ans, déjà arrêté le 2 septembre pour le meurtre de Bang Ji Won, 40 ans, à Tôkyô, a reçu un nouveau mandat d’arrêt le 22 septembre pour suspicion de harcèlement et violation de domicile. Selon l’enquête, il aurait poursuivi son ex-compagne entre fin août et le jour du crime, pénétrant dans son immeuble et lui envoyant des messages insistants. Bien qu’averti par la police le 29 août et engagé à ne plus l’approcher, il aurait attendu cinq heures près de son bureau le 1er septembre avant de l’attaquer le lendemain.