Dans la revue de presse du jeudi 18 janvier, nous aborderons : l’organisation d’un sommet entre le Premier ministre Fumio Kishida et Joe Biden, l’élection de Tomoko Tamura en tant que chef du Parti Communiste Japonais, ainsi que l’augmentation importante des touristes au Japon.
Relations internationales
Le Japon et les États-Unis préparent un sommet entre le Premier ministre Fumio Kishida et le président Joe Biden pour le 10 avril, suite à un report causé par le discours sur l’état de l’Union par ce dernier. Invité par le président américain, Fumio Kishida devrait discuter de nombreux sujets tels que la coopération en matière de défense, la sécurité économique, ainsi que l’espace et la cybersécurité. Il devrait également tenir un discours devant le Congrès américain. Kishida deviendra le premier dirigeant japonais à être reçu en tant qu’invité d’État aux États-Unis depuis le Premier ministre Shinzô Abe en 2015, anciennement sous la présidence de Barack Obama.
Du progrès
C’est une avancée significative pour le Japon symbolisée par l’élection de Tomoko Tamura en tant que première femme à la tête du Parti Communiste Japonais. Âgée de 58 ans et membre de la Chambre haute, elle succède à Kazuo Shii, 69 ans, à la tête du parti politique de 102 ans, soit le plus ancien du Japon. Son implication politique a été particulièrement mise en avant en novembre 2019, lorsqu’elle a soulevé des préoccupations liées à la Diète concernant l’utilisation de fonds publics pour l’organisation d’une fête pour admirer les cerisiers en fleur, sponsorisée par l’ancien Premier ministre Shinzô Abe, dans l’unique but de divertir ses partisans.
Bond touristique
À la suite de la dépréciation du yen et de la levée des restrictions de voyage liées au COVID-19, le nombre de touristes au Japon a connu une augmentation significative, sextuplant par rapport à l’année précédente, pour atteindre 25,07 millions en 2023. C’est une très bonne nouvelle pour l’économie japonaise, les dépenses des visiteurs étrangers ayant dépassé les 5 000 milliards de yens pour la première fois depuis 2010, soit environ 37,5 milliards d’euros. Selon le commissaire de l’Agence japonaise du tourisme, les gens restent plus longtemps qu’avant la pandémie pour découvrir la nature, la culture et la gastronomie.