Après avoir lu un livre parlant des enfants abandonnés en Mandchourie après la Seconde Guerre mondiale, Hisako Yamada a produit un film dit « de paix ». 

Un enfant chinois dans un Shangaï dévasté, 1937 (© Wikipedia)
Un enfant chinois dans un Shangaï dévasté, 1937 (© Wikipedia)

Son film parle de Jisho Yamamoto, décédé en 1990. C’était un militant pour les aides sociales, pionnier pendant la guerre qui a écrit des rapports sur son engagement pour trouver des parents japonais séparés de leurs enfants laissés en Mandchourie. En effet, Yamamoto a été envoyé vers le nord de la Chine en 1945 sous un programme pionnier en conformité avec les politiques de colonisation du gouvernement. Trois mois plus tard, la guerre se termina et de nombreux pionniers sont morts suite à la défaite du Japon. Cependant, en tant que témoin de première ligne, Yamamoto a fait de son mieux pour réunir des familles séparées par cette guerre.

C’est justement en lisant les écrits de cet homme que Hisako Yamada l’a su. Au début, elle n’y croyait pas mais après des vérifications, elle fût choquée de voir que c’était la réalité. C’est pourquoi elle a voulu produire ce film nommé: “Bokyo no Kane–Manmokaitakudan no Rakujitsu”.

Comme beaucoup de japonais, à ce moment là, elle était sûre que le Japon allait gagner et n’était pas au courant des atrocités commises. Pour elle, les pionniers étaient non seulement les acteurs de cette guerre mais aussi des victimes.

Caroline – source : The Asahi Shimbun

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