Mercredi, le gouvernement japonais a annoncé qu’il présenterait des excuses officielles concernant les « femmes de réconfort », excuses attendues depuis longtemps par les coréens.

La nouvelle mairie de Séoul, inaugurée en 2013, qui domine l'ancienne mairie construite par les japonais - Photo :  Piotrus
La nouvelle mairie de Séoul, inaugurée en 2013, qui domine l’ancienne mairie construite par les japonais – Photo : Piotrus

Depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, la Corée du Sud attend des excuses officielles du Japon en ce qui concerne les « femmes de réconfort », terme utilisé pour parler des femmes victimes de l’esclavage sexuel organisé par l’armée japonaise durant le guerre. Cependant, le Japon estime quant à lui que cette question a déjà été réglée avec la signature du traité nippo-sud-coréen de 1965. Le sujet demeure donc une source de tensions entre les deux pays.

Le gouvernement japonais a assuré qu’il ferait des excuses officielles à ce propos. Pour cela, une rencontre a été prévue entre Junichi Ihara, chef du bureau des affaires asiatiques et océaniques du ministère des Affaires étrangères, et Lee Sang Deok, chef du bureau des affaires d’Asie du nord-est du ministère des Affaires étrangères de Corée du Sud. Ihara a informé qu’il y aurait un réexamen par le gouvernement japonais des excuses présentées par Yōhei Kono en 1993. D’après le gouvernement japonais, la Corée du Sud aurait été impliquée dans la rédaction de la déclaration de Kono, la révision de cette dernière rendrait donc nulles ces excuses. De plus, le Japon pense encore que les indemnisations pour ces femmes de réconfort ont été traitées en 1965.

À l’heure actuelle, cinquante-six femmes victimes de ce système seraient encore vivantes et une exposition sur le sujet se déroule à Tōkyō afin d’expliquer aux jeunes la vérité sur ce qui s’est passé pendant la guerre, car encore aujourd’hui, cela ne figure pas dans les livres d’histoires.

Dans le même temps, le gouverneur de Tōkyō, Yōichi Masuzoe, qui a rendu visite à son homologue séoulien, Park Won-Soon, a fait part de son désir de reconstruire le dialogue et de promouvoir la coopération entre leurs deux pays.

Les deux hommes se sont rencontrés mercredi et Park Won-Soon a proposé d’aider Tōkyō dans son organisation des Jeux Olympiques d’été de 2020, puisque la Corée du Sud accueillera elle-même les Jeux d’hiver de 2018.

Caroline – Sources : Japan Times, Yomiuri Shinbun

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3 Commentaires

    • Tout n’était pas réglé il y a quatre ans. Et tout ne sera pas réglé aujourd’hui.
      Mais il vaut mieux faire un nouveau petit pas que de laisser pourrir la situation.

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