Une demande venant de la préfecture de Kagoshima a été formulée pour faire entrer les lettres de Kamikazes faites avant leur mission, dans les mémoires de l’UNESCO. 

Musée de la paix de Chiran pour les pilotes kamikazes. Photo : 2007, Fuji-s.
Musée de la paix de Chiran pour les pilotes kamikazes. Photo : 2007, Fuji-s.

Le gouvernement municipal de Minami-Kyûshû a demandé le 4 février 2014 les 333 pièces gérées par le musée de la Paix de Chiran. Ces objets sont des testaments, des journaux intimes ou autres écrits venant des soldats de l’armée impériale, morts dans les missions suicides.

L’année prochaine, ce sera le soixante-dixième anniversaire de la fin de la Seconde Guerre Mondiale, ils espèrent donc faire entrer dans le registre international Mémoire du Monde ces écrits qui représentent un témoignage de cette face de la guerre. De plus, la sélection de Mémoire du Monde ne se fait que tous les deux ans, et on ne peut avoir que deux nominations par pays.

Qui plus est, la Commission nationale japonaise pour l’UNESCO se prépare à présenter des documents religieux et autres documents qui ont été conservés au temple Tô-ji à Kyôto. La ville de Maizuru, située dans la préfecture de Kyôto, fait de même et se prépare à envoyer une demande pour la collecte de Maizuru Hikiage Kinenkan, un musée consacré au souvenir des épreuves des rapatriés après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Les objets exposés dans ce musée comprennent des vêtements portés par les soldats japonais ayant été internés dans des camps de travail de Sibérie après la guerre.

Dans le passé, trois projets liés au Japon ont été inclus dans le registre Mémoire du monde, parmi eux une collection de peintures et de journaux enregistrant les conditions de vie des mineurs de charbon par le défunt artiste Sakubei Yamamoto.

Le musée de la Paix de Chiran est situé sur un site qui était auparavant,  l’endroit où décollaient les avions de ces équipes d’attaques spéciales. Le musée possède donc environ 14 000 articles, y compris les portraits de 1036 pilotes qui sont morts dans les missions suicides durant les derniers mois de la Seconde Guerre Mondiale. Entre environ 400 000 et 700 000 personnes visitent le musée chaque année.

Caroline – Source : Asahi Shinbun

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3 Commentaires

  1. S’il n’y a pas encore de lettre et de journal intime de soldats « kamikaze » dans les mémoires de l’Unesco, ce musée de la Paix de Chiran doit garder précieusement les objets en sa possession au nom de la mémoire de l’Humanité…

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