Dans la revue de presse de ce lundi 18 août 2025, voici nos actualités : la rencontre avec le ministre des Affaires étrangères allemand, la colère contre un héliport américain, ainsi que la réouverture des sentiers après une attaque d’ours.
Partenaire allemand
Lors de leur premier dialogue stratégique à Tôkyô, le ministre japonais des Affaires étrangères Takeshi Iwaya et son homologue allemand Johann Wadephul ont convenu de renforcer leur coopération en matière de sécurité économique, notamment dans les chaînes d’approvisionnement en semi-conducteurs et minerais critiques. Wadephul, en visite pour la première fois au Japon depuis sa prise de fonction en mai, a qualifié Tôkyô de « partenaire asiatique spécial » et a dénoncé l’attitude « de plus en plus agressive » de la Chine dans le détroit de Taïwan et les mers voisines. Il a également fustigé le soutien de Pékin à la guerre de la Russie en Ukraine.
Enclave problématique
Le centre de presse d’Akasaka, situé à Roppongi, abrite un héliport militaire américain utilisé depuis 1945. La maire de l’arrondissement de Minato, Ai Seike, réclame sa suppression. Elle invoque les risques accrus liés à la densification urbaine, aux nouvelles routes aériennes de Haneda et aux survols bas des hélicoptères au-dessus de zones résidentielles et de parcs fréquentés par des enfants. Malgré des demandes répétées depuis les années 1960, le gouvernement japonais n’envisage pas de relocalisation, estimant la base indispensable au traité de sécurité nippo-américain. Le site abrite également les bureaux du journal semi-officiel de l’armée américaine, Stars and Stripes, ainsi que des logements pour le personnel militaire américain.
Attaque d’ours
À Hokkaidô, tous les sentiers autour des lacs du site naturel classé de Shiretoko ont rouvert lundi, après leur fermeture due à une attaque mortelle d’ours. Au mont Rausu, un homme de vingt ans a été tué jeudi, traîné hors d’un sentier par un ours brun. Dimanche, les passerelles en bois surélevées et protégées par des clôtures électrifiées avaient déjà été rendues accessibles. Le ministère de l’Environnement a autorisé la réouverture des sentiers au sol après plusieurs patrouilles sans signe d’ours. En revanche, l’accès au mont Rausu reste interdit. Un ours et deux oursons ont été abattus.
 
		 
		
