Dans cette revue de presse du vendredi 2 novembre, nous aborderons : les excuses publiques du journaliste libéré en Syrie, une rencontre Corée du Sud – Japon repoussée et la révision de la loi sur l’immigration.

Excuses publiques de Junpei Yasuda

Junpei Yasuda est un journaliste indépendant qui a été retenu en otage en Syrie pendant plus de trois ans et qui a été libéré fin octobre. Il a donné, ce vendredi, sa première conférence de presse depuis son retour au Japon. Il est notamment revenu sur ses conditions de détention et s’est excusé pour avoir impliqué le gouvernement japonais alors que ce dernier l’avait mis en garde contre ce voyage en zone de guerre. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour laquelle une minorité de Japonais s’est montrée très critique envers le journaliste à son retour, lui demandant même de retourner d’où il venait. Heureusement, la grande majorité de l’opinion publique s’est félicitée de cette libération. Et, comme pour répondre aux critiques, Junpei Yasuda a réaffirmé l’importance que des journalistes se rendent sur place pour couvrir les conflits.

Une rencontre nippo-coréenne repoussée

Les relations entre le Japon et la Corée du Sud connaissent actuellement un regain de tension. La principale raison est la décision de la Cour suprême coréenne de condamner un industriel japonais pour le travail forcé de Coréens, notamment durant la Seconde guerre mondiale. Le Japon s’est fortement opposé à cette décision et a appelé d’une part le gouvernement coréen à intervenir et d’autre part l’entreprise à ne pas payer. Autre signe de tension, des officiels coréens auraient demandé la suspension du fond japonais d’aide aux femmes de réconfort. Suite à cela, le président sud-coréen Moon Jae In a décidé de repousser sa visite au Japon à une date indéterminée.

Modification de la loi sur l’immigration

Le Cabinet a approuvé, ce vendredi 2 novembre, la modification de la loi sur l’immigration. Cette modification prévoit de nouveaux types de visa pour faciliter le recrutement de travailleurs étrangers et endiguer la crise de main d’oeuvre liée au vieillissement de la population japonaise. Les détails ne sont pas encore connus mais il devrait être possible, pour un travailleur étranger travaillant comme ouvrier, de rester indéfiniment dans le pays sous certaines conditions, comme avoir un contrat de travail valide. Malgré cela, le gouvernement tient à assurer qu’il n’y aura pas de problème pour l’accueil de ces travailleurs puisque la modification n’ouvre pas les vannes de l’immigration.

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