Dans la revue de presse de ce vendredi 26 mars, nous aborderons les prières et l’espoir dans les poèmes du Nouvel An, le Japon choisit de ne pas poursuivre la campagne “Go To Travel”, et une enquête sur les punitions corporelles infligées aux enfants.

Des poèmes d’espoir en période de pandémie

Cette année, la lecture de poèmes du Nouvel An au Palais impérial de Tôkyô s’est déroulée, comme tant d’autres événements, sous restrictions sanitaires. La cérémonie qui se tient normalement à la mi-janvier a accueilli seulement trois personnes dans la salle d’apparat Matsu-no-Ma alors qu’en temps normal, une centaine de participants sont présents. Les personnes dont les poèmes ont été sélectionnés et qui n’ont pas pu se rendre à Tôkyô ont quand même eu la possibilité de participer en ligne. Au total, 13 657 poèmes ont été soumis autour du thème du fruit. De nombreux poèmes, notamment ceux composés par l’empereur Naruhito et l’impératrice Masako, contenaient leurs prières et leurs espoirs concernant la fin de la pandémie.

La reprise du programme « Go To Travel » repoussée

Le Japon ne reprendra pas son programme “Go To Travel” avant juin. Alors que l’état d’urgence a été levé pour Tôkyô et ses départements voisins en début de semaine, le gouvernement japonais appréhende une résurgence de la COVID-19. D’ici la reprise de la campagne, le gouvernement affectera 300 milliards de yens aux municipalités pour soutenir la promotion du tourisme intérieur. Du 1er avril au 31 mai, il accordera également des subventions allant jusqu’à 7 000 yens par personne pour les voyages d’une nuit dans les zones peu infectées par la COVID-19. Rappelons que le programme a été lancé en juillet dernier pour aider le tourisme face à la pandémie et a été suspendu fin décembre en réponse à un pic des infections.

La moitié des Japonais utilisent encore les punitions corporelles

Selon une enquête menée par l’ONG Save the Children Japan, 55,4 % des parents ou tuteurs ont frappé leur enfant pour les éduquer ou les punir. Bien que les résultats soient inférieurs à ceux de 2017 (70,1 %), cette enquête montre que les châtiments corporels restent utilisés à la maison. En février, l’ONG a également interrogé 344 enfants âgés de 6 à 17 ans. Parmi eux, 38,7 % ont déclaré avoir déjà été punis physiquement. Megumi Nishizaki, chargée de projet au département des affaires domestiques et responsable de l’enquête, a déclaré : « Bien qu’une certaine amélioration ait été constatée par rapport à 2017, d’autres activités de sensibilisation sont nécessaires.« 

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