Dans la revue de presse de ce mercredi 21 mai 2025, voici nos actualités : un nouveau ministre de l’Agriculture, les Japonais privilégient le paiement par carte, ainsi qu‘une nouvelle méthode découverte pour analyser les fortes chaleurs et expliquer le réchauffement climatique.
Nouveau ministre de l’agriculture
L’ancien ministre de l’environnement Shinjirô Koizumi a été nommé ministre de l’Agriculture ce mercredi après que Taku Etô, son prédécesseur, a quitté son poste en raison de ses déclarations sur la manière dont il s’approvisionne en riz. Selon lui, il en recevrait en telle quantité de la part de ses soutiens qu’il n’a pas besoin d’en acheter. Cette remarque a profondément énervé les consommateurs luttant contre les prix en hausse constante et autres producteurs de riz, ainsi que l’opposition au Parti libéral-démocrate. Le Premier ministre Shigeru Ishiba a dû intervenir et s’est excusé devant le parlement pour les remarques de son ancien ministre. Après une brève entrevue avec le premier ministre, Koizumi a annoncé devant des journalistes qu’il donnera la priorité à la hausse des prix du riz pour apaiser les inquiétudes du pays.
Les paiements électroniques en hausse
Les paiements par carte, sans contact ou avec les monnaies électroniques sont de plus en plus monnaie courante au Japon. Plus de 40% des dépenses personnelles se font avec ces méthodes, reflétant une tendance où les Japonais ont de moins en moins recours à l’argent liquide. En mars dernier, le ministère de l’Économie a recensé un total de 141 millions de yens dépensés en utilisant ces nouvelles méthodes de paiement. Les paiements par carte bancaire atteignent un montant quatre fois supérieur aux 38 millions de yens enregistrés en 2010. Cependant, la part des paiements sans numéraire dans le pays reste relativement faible, comparé à la Corée du Sud avec 99% en 2022 et la Chine, avec environ 84%. Le gouvernement aimerait augmenter ce pourcentage aux alentours des 80% pour rejoindre le peloton de tête mondial.
Nouvelle méthode d’analyse
Des chercheurs placent de grands espoirs dans la première organisation chargée d’analyser l’impact du réchauffement climatique, en utilisant une nouvelle méthode appelée « l’attribution d’évènement« . Des scientifiques, venant de l’université de Tôkyô et de Kyôto, et membres du nouveau Centre d’attribution météorologique, ont tenu une conférence à la capitale ce mardi. En utilisant cette nouvelle méthode d’analyse, ils pourront faire une simulation d’une Terre sans réchauffement climatique et la comparer avec la Terre influencée par les pics de température actuels, pour déterminer à quel point l’Homme influence le phénomène et provoque des anomalies météorologiques tels que les épisodes caniculaires et les fortes tempêtes. Le centre a déclaré que la probabilité que les fortes chaleurs ayant frappé le Japon l’année dernière a été estimée à 21%, contrairement à une probabilité nulle sur la Terre simulée.