Dans la revue de presse de ce lundi 30 juin 2025, voici nos actualités : la reprise partielle des importations de fruits de mer japonais par la Chine, la problématique du nom de famille unique pour les couples mariés, ainsi que l’aide financière du gouvernement à l’attention des universités privées pour renforcer leurs capacités de recherche.
Reprise des importations de fruits de mer par la Chine
Après environ deux années de suspension, la Chine relance les importations de fruits de mer japonais. Cependant, cette autorisation répond à certains critères des autorités douanières chinoises, similaires à ceux qui avaient justifié la suspension initiale. C’est à dire le rejet des eaux traitées provenant de la centrale nucléaire de Fukushima Daiichi. Ainsi, après un accord entre Tôkyô et Pékin, les autorités chinoises ont maintenu la suspension d’importations en provenance de dix départements, dont Fukushima, Miyagi et Tôkyô. De plus, les entreprises exportatrices seront soumises à l’obtention de certificats provenant des autorités japonaises compétentes en matière d’hygiène, de contrôle des matières radioactives et des lieux de production. Du côté chinois, les marchandises seront rigoureusement surveillées et contrôlées au nom « la santé et de la sécurité du peuple chinois ». La Chine s’engagerait à de nouvelles mesures restrictives, si la partie japonaise venait à ne pas remplir correctement les termes de l’accord.
Le retour de la question du nom de famille unique
La Diète délibère sur un projet de loi concernant le nom de famille unique pour les couples mariés. Une première depuis 28 ans où le débat avait été mis de côté par un Parlement majoritairement acquis au Parti Libéral-Démocrate (PLD). Les élus du PLD ont invoqué, pour bloquer l’avancée de cette loi, que « le sentiment d’unité familiale et les liens s’effondreraient ». Or, pour Pathmasiri-Jayasena Hara, un naturalisé japonais, depuis 2023, cette loi n’a « absolument aucun fondement ». Il est marié avec une Japonaise et père de quatre enfants. Il ne souhaite pas imposer son nom sachant qu’il est devenu Japonais. Il a alors pris celui de sa femme, alors que 94,5 % des couples mariés en 2023 ont choisi le nom de famille du mari, selon le ministère de la Santé, du Travail et des Affaires sociales. Lui plaide pour la liberté de choix, « favorisant la diversité et le bonheur de tous ».
Le gouvernement entend soutenir financièrement les recherches privées
Le ministère de l’Éducation envisage de désigner les meilleures universités privées en tant « qu’universités centrales pour la recherche ». Ainsi, ces structures auront des subventions pour développer les installations de recherche et payer le personnel. Ceci intervient dans l’optique de favoriser les domaines avec une croissance rapide comme la biotechnologie et la technologie quantique. Au cours des dernières années, les universités privées ont investi massivement dans l’amélioration de leurs capacités de recherche. Le gouvernement a fourni, lors de l’année universitaire 2024, 45,5 milliards de yens à ces structures de recherche. Cependant, selon l’Association japonaise des universités et collèges privés, ces dotations ont en fait diminué de près de la moitié, entre 2010 et 2024. En mars, l’association a appelé le gouvernement à renforcer son soutien et prendre d’autres mesures pour renforcer les capacités de recherches dans des domaines clé pour le gouvernement, tels que la science, l’ingénierie et l’agriculture.