D’après un rapport publié ce vendredi par un groupe indépendant chargé de l’enquête, la maison de soins pour déficients mentaux Tsukui Yamayuri En, où un ancien employé avait tué 19 résidents et blessé 27 autres dans une attaque au couteau en juillet dernier, n’aurait pas correctement partagé les informations qu’elle possédait sur l’agresseur ni prit ses menaces au sérieux.

La ville de Sagamihara, Kanagawa, où a eu lieu le terrible incident (© Phronimoi)
La ville de Sagamihara, Kanagawa, où a eu lieu le terrible incident (© Phronimoi)

Le groupe établi par le département de Kanagawa affirme dans son rapport que l’établissement situé à Sagamihara, au sud de Tôkyô, aurait agi de manière « extrêmement inappropriée » en ne partageant pas ses connaissances. « Si les informations avaient été partagées avec le département, les dommages auraient pu être évités » indique le groupe.

À la suite de ce rapport, le gouverneur de Kanagawa, M. Yuji Kuroiwa a pris la parole: « Nous voulons faire tout ce qui est possible afin d’éviter que des incidents similaires ne se reproduisent », ajoutant qu’il souhaitait réviser les lignes directrices du département afin que les établissements de soins soient contraints de rapporter toute information ou menace concernant la sécurité.

Selon le rapport, après que Satoshi Uematsu ait remis une lettre au président de la Chambre des représentants en février dernier annonçant son intention d’attaquer le centre pour déficients, la police aurait demandé à l’établissement de renforcer sa sécurité en affectant plus de personnel de nuit. De nouvelles menaces avaient été proférées en mars, alors que le coupable venait d’être libéré d’un hôpital psychiatrique, et le centre aurait alors renforcé son personnel mais sans transmettre la menace à la police ni avertir son personnel de la dangerosité de la situation.

« Il y eu un problème dans la gestion de crise » affirme le rapport.

Afin de prévenir une récidive, le groupe a suggéré que les centres de soins désignent une personne responsable de la gestion des crises et partagent leurs informations avec le gouvernement départemental ou la police. Il a également été demandé aux établissements d’installer des caméras de sécurité ou des alarmes pour garantir davantage la sécurité de leurs résidents.

Mélanie ALVES – sources : The Mainichi

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Mélanie ALVES
Rédactrice, community manager et chargée de Communication pour Japon infos.

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