Dans la revue de presse du mercredi 7 mars, nous allons aborder : les employés de Fukushima Daiichi, des chutes de composants d’avions et d’hélicoptères, des sanctions sur les cryto-monnaies après une fraude fin janvier, et des portails biométriques pour lutter contre l’addiction aux casinos.

Fukushima Daiichi: une majorité d’employés non testés pour les raditations

Seulement 35% des travailleurs après l’accident nucléaire de la centrale de Fukushima Daiichi  auraient été testés pour les effets à long terme des radiations auxquelles ils ont été exposées. Quelques 20 000 employés sont entrés sur le site dans les neuf mois suivant la catastrophe et devaient être soumis à des examens médicaux réguliers, notamment des tests sanguins et de la thyroïde. Les travailleurs étaient fréquemment exposés à une radioactivité supérieure à 100 millisieverts, prescrite au départ par le gouvernement. Pourtant seuls 7 000 employés sont actuellement suivis par le centre de recherche sur les effets des radiations. Plusieurs personnes ont expliqué à la NHK qu’ils ne pouvaient quitter le travail pour se rendre aux examens médicaux, ou qu’il n’existe pas assez de cliniques pour les tester tous.

Chute de composants d’avions et d’hélicoptères

La porte d’un d’un hélicoptère des Force d’Autodéfense Japonaises (JSDF) s’est détachée en vol, pour tomber sur l’île d’Okinoerabu mardi soir. La porte pesait 30 kg et n’a pas fait de blessé en s’écrasant sur le sol. Selon le ministre de la défense l’hélicoptère effectuait un vol de routine au dessus de l’île d’Okinoerabu, dans le département de Kagoshima. Le gouvernement japonais a également été informé ce lundi d’une chute similaire fin février, et qui avait été tenue secrète par l’armée américaine en stationnement sur l’île d’Okinawa depuis l’incident. Il s’agirait d’une composante à la forme d’antenne, d’un poids de 1,4 kg, détachée d’un jet de combat F-15 de la base de Kadena. Le gouverneur de Kagoshima, Mitazono Satoshi a demandé une investigation plus approfondie sur ce qu’il qualifie d’incidents regrettables.

Sanctions sur les crypto-monnaies

Certains opérateurs d’échange de crypto-monnaies vont faire l’objet de sanctions de la part de l’Agence des services financiers japonaise (FSA). Ils pourraient recevoir des ordres de suspension. La FSA reproche aux échanges de crypto-monnaie de ne pas protéger suffisamment les informations des clients et de ne pas filtrer le blanchiment d’argent sale. L’agence surveille les monnaies virtuelles depuis que des hackers ont dérobé 58 milliard de yen en NEM, une monnaie virtuelle échangée via la plateforme Coincheck, populaire au Japon, le 26 janvier.

Des portails biométriques contre la fièvre du jeu

Le gouvernement prévoit d’autoriser l’utilisation de portails biométriques à l’entrée des casinos japonais. Les portes automatisées pourraient ainsi être munis d’outils de reconnaissance faciale ou de reconnaissance des veines. Ce nouvel effort technologique ciblerait les résidents permanents au Japon et les individus de nationalité Japonaise avec l’objectif de mieux lutter contre l’addiction aux jeux d’argent.

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