Dans la revue de presse de ce mercredi 9 septembre, nous aborderons : Le coronavirus qui empêche la population japonaise d’emménager dans la capitale, les vols bancaires via l’application de la société NTT Docomo, et enfin, la nouvelle arrestation du haut-fonctionnaire Tsukasa Akimoto pour corruption.

Moins d’emménagements à Tôkyô a cause de la pandémie

Une récente étude prouve que, durant le mois de juillet à Tôkyô, il y a eu plus de déménagements que d’emménagements. Les sorties ont dépassé les 2522 d’afflux, ce qui est le taux le plus haut enregistré depuis 2013. Au mois de mai, les départs ont dépassé les entrées de 1062. Cela serait dû à une certaine crainte de la population quant au taux de propagation du coronavirus dans la capitale, dissuadant les Japonais d’y emménager. Les salariés des autres régions privilégient le télétravail, et les étudiants qui pour la plupart suivent les cours à distance, restent dans le domicile parental. Aujourd’hui dans la capitale, 149 nouveaux cas de coronavirus ont été détectés , ce qui amène le nombre à 22 168 infections au total à Tôkyô. 24 seraient dans un état grave et 3 patients de plus seraient hospitalisés depuis hier.

Fraudes bancaires via l’application NTT Docomo

Le Japon connaît actuellement une vague de crimes concernant les fraudes bancaires numériques. De l’argent aurait massivement été retiré de façon illicite de comptes bancaires régionaux via le portefeuille numérique fourni par l’opérateur mobile « NTT Docomo Inc ». Après que 10 banques régionales japonaises aient signalé les retraits suspects hier soir, la compagnie a dû geler ses services. Contrairement aux banques physiques, les utilisateurs de l’application de monnaie électronique n’ont besoin que d’une adresse email pour confirmer leur identité. Selon NTT Docomo, pour une raison qu’on ignore, des tiers semblent avoir eu accès aux numéros des comptes bancaires et mots de passe d’utilisateurs afin de créer des portes feuilles électroniques et d’y transférer de l’argent pour leur compte, en usurpant l’identité des victimes.

Nouvelle arrestation d’Akimoto pour corruption

Les procureurs de Tôkyô auraient signé un nouveau mandat d’arrêt envers le haut fonctionnaire Tsukasa Akimoto, car celui-ci aurait à nouveau corrompu des témoins dans l’affaire concernant l’ouverture illégale d’un casino par une société chinoise. Ministre d’État en charge des complexes hôteliers, il aurait accepté des pots-de-vin permettant de mener à bien le projet. Il a été de nouveau arrêté hier soir car suspecté, avec l’aide d’un cabinet de conseil, d’avoir remis près de 42 000 euros à un ancien conseiller de la société chinoise afin de fournir un faux témoignage lors du procès. Il avait déjà été arrêté récemment pour corruption de témoins.

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