Nous vous en parlions en avril dernier et c’est maintenant chose faite. Le gouvernement vient d’acquérir 3 des 5 îles de l’archipel pour un peu plus de 2 milliards de yens.

L’idée avait été lancée par le gouverneur de Tôkyô, Shintaro Ishihara, mais c’est finalement le gouvernement central qui s’est porté acquéreur des îlots. Uotsuri-jima, Kitako-jima et Minami-kojima appartenaient alors à Kunioki Kurihara, un homme d’affaire de la préfecture de Saitama.

La Chine a rapidement réagi en qualifiant cette nationalisation comme « totalement illégale et invalide » et comme étant « une violation flagrante de la souveraineté de la Chine sur son propre territoire ». Avant d’ajouter que cet acte pourrait avoir des « conséquences graves » et que la Chine prendrait « les mesures nécessaires pour protéger sa souveraineté territoriale ». D’après des médias chinois, 2 patrouilleurs de la Marine chinoise seraient déjà arrivés près de de l’archipel.

Afin d’essayer d’apaiser les tensions, le directeur-général du bureau des affaires asiatiques et océaniennes du ministère des Affaires étrangères, Shinsuke Sugiyama, s’est rendu à Pékin afin d’expliquer le geste de Tôkyô. De plus, le gouvernement a annoncé ne pas vouloir construire sur les îles afin d’assurer une « gestion stable et pacifique ».

Une chose est sûre, c’est que cette nationalisation ne va pas résoudre les problèmes diplomatiques concernant les différents territoriaux du Japon avec son voisin chinois et que l’on risque d’entendre encore parler de l’archipel des Senkaku.

Pierre-Etienne De Lazzer – sources: The Japan Times
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