Kelly Savage, âgé de 27 ans, avait été interné pour cause de maladie mentale, mais est mort 10 jours après son internement, attaché de force aux poignets, aux chevilles et à la taille.

Kelly Savage est mort en mai d’une grave crise cardiaque à l’hôpital Yamato. Il était venu en 2015 afin d’enseigner l’anglais dans des écoles primaires et des lycées par le biais d’un programme japonais du gouvernement. Il avait déjà reçu des soins concernant santé mentale en Nouvelle-Zélande, et les symptômes ont refait surface en avril. Selon des documents de l’hôpital, le cardiologue qui s’est occupé de Savage a trouvé des signes suggérant une thrombose veineuse profonde, qui peut être causée par des longues périodes d’immobilisation, même si l’autopsie n’a pas pu le mettre en évidence ou l’infirmer. Un membre de la famille de Savage déclare : « je me suis senti malade quand j’ai appris que le lien entre l’immobilisation physique et la thrombose veineuse profonde est bien connu, et est une des raisons pour lesquelles cette durée d’immobilisation ne se fait pas dans les autres pays développés ».

Ce genre d’immobilisation n’est en effet utilisé que quelques heures si le patient tente de résister, mais Savage a été immobilisé 10 jours d’affilée, incapable d’aller aux toilettes ou de se lever quand il le souhaitait. L’intervention du Ministère de la santé est nécessaire, car malgré les plaintes de mauvais traitement, l’hôpital refuse de donner des données médicales importantes, ou d’autoriser l’enquête d’une tierce personne. Son frère, Patrick Savage, dit qu’il était présent lorsqu’il a été attaché : « Il ne résistait pas, il ne luttait pas, il n’y avait pas de violence. Bien-sûr, il avait besoin d’aller à l’hôpital, car il n’était pas en bon état, mais il était déjà enfermé dans une pièce,  dans un bâtiment fermé. » Durant les visites, Kelly aurait supplié sa famille de l’aider à s’échapper, et aurait dit avoir peur de mourir là-bas. L’hôpital ne lui aurait pas fait de massage ni d’exercices pour faire circuler le sang, lui mettant seulement des bas de contention.

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ViaKyodo News, The Guardian, Noted
SourcePhoto : Waka77 (Creative Commons)
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