Cette page rassemble les derniers chiffres des Japonais atteints par la Covid-19 et du nombre de décès au Japon mais également l’ensemble du déroulé historique du coronavirus et la maladie Covid-19 sur l’archipel japonais, ainsi que les actualités récentes concernant l’épidémie au Japon.
Le Japon compte au 5 mars 2021, environ 436,8 millions de cas confirmés de maladie du coronavirus (Covid-19), dont environ 12 300 hospitalisations pour cas aggravé ou en attente d’hospitalisation et 3 857 décès.
Cela est sans compter, les 712 passagers et membres d’équipage du navire de croisière Diamond Princess, mouillant dans port de Yokohama (département de Kanagawa), qui avaient été diagnostiqués avec le virus. Ce n’est que le 1 mars 2020 que tous les occupants ont pu débarquer après une gestion chaotique de l’épidémie par les autorités sanitaires japonaises. Le 16 mai, le bateau a quitté Yokohama.
À titre de comparaison, l’augmentation des infectés au Covid-19 au Japon entre janvier et mars 2020 a été bien plus lent qu’en Chine, en Europe ou aux États-Unis d’Amérique .
C’est le 14 janvier 2020 que le premier cas de Covid-19 a été repéré sur le territoire japonais. Un homme revenant de Chine et ayant séjourné dans la ville de Wuhan (berceau de l’épidémie) a été testé positif au coronavirus. Le nombre de nouveaux cas a par ailleurs augmenté très rapidement au mois de février, suite à la première contamination sur le territoire, connue le 28 janvier.
La montée épidémique a continué pendant le mois de mars avec plus de 26 clusters dans différents départements japonais. Puis l’accélération s’est poursuivie en avril 2020.
Le 16 avril, devant le nombre croissant de cas positifs au coronavirus, le gouvernement japonais a déclaré l’état d’urgence sanitaire à l’échelle nationale. Les nouvelles infections ont ralenti en mai 2020, le gouvernement de Shinzô Abe a donc levé progressivement l’état d’urgence dans le courant du mois, pour un retour à la normal le 28 mai.
Cependant une seconde vague a vu le jour à partir de la fin juin, avec un nombre de contaminations au virus en accélération et un nouveau pic d’infectés au covid atteint lors du mois d’août.
Le 26 février 2020, le gouvernement a suspendu tous les événements culturels et sportifs de grande envergure pour deux semaines au minimum puis a prolongé la mesure jusqu’à la fin du mois de mars.
Pour lutter contre la pandémie de coronavirus auprès de la jeune population japonaise, la fermeture de toutes les écoles et jardins d’enfants a été laissée aux mains des gouverneurs locaux, qui ont décidé de les fermer jusqu’à la nouvelle rentrée scolaire, en avril 2020 au Japon.
Le Japon a mis en place des mesures restrictives en commençant par les voyageurs venant de zones à risque de covid19, en commençant par Wuhan, et ont finalement été étendues à la Chine, la Corée, l’Iran, l’Italie et Saint-Marin jusqu’à la mi-mars.
Le 21 mars, une obligation de quarantaine a été introduite pour tous les voyageurs en provenance d’Europe, à ce jour elle n’a toujours pas été levée.
La pandémie planétaire du Covid-19 affecte directement la tenue des prochains Jeux olympiques et paralympiques de Tôkyô en 2020 puisque le gouvernement annonce, le 24 mars, un décalage d’un an de ces olympiades, soit du 23 juillet au 8 août 2021 pour les JO et du 24 août au 5 septembre pour les Jeux Paralympiques.
À la fin de la dernière semaine de mars le nombre de nouveaux cas diagnostiqués de Covid-19 a fortement augmenté au Japon. Le gouvernement a donc dû prendre des mesures de précaution plus importantes.
Ainsi, le 3 avril 2020, les étrangers n’ont plus la possibilité d’entrer sur le territoire japonais et l’état d’urgence sanitaire a été déclaré dans sept départements japonais, pour une durée d’un mois, le 7 avril dernier. Cependant contrairement à la France, le gouvernement japonais n’a pas eu à prendre de loi d’exception et a simplement insisté auprès des citoyens en leur demandant de rester confiné chez eux au maximum, laissant la liberté aux employeurs de mettre en place des solutions de télétravail.
L’état d’urgence a été déclaré sur tout l’archipel japonais le 16 avril, et ce n’est qu’au 25 mai que le gouvernement japonais a autorisé le déconfinement des 47 départements du territoire japonais. Enfin la plupart des gouverneurs ont réautorisé une grande partie des activités autour du 19 juin.
L’état d’urgence, qui avait été prolongé jusqu’au 31 mai, est finalement levé plus tôt devant la maîtrise de la situation. D’abord dès le 14 mai dans 39 des 47 départements du pays. Dès le 21 mai à Ôsaka, Kyôto et Hyôgo et le 25 mai à Tôkyô, Chiba et Saitama, Kanagawa et Hokkaidô. Shinzô Abe déclare : « Nous avions des critères très restrictifs pour permettre la levée de l’état d’urgence. Nous avons jugé que ces critères étaient remplis »
Le 19 juin, le Japon met en place une application de traçage des cas contacts pour limiter les chaînes de contamination du Covid-19. Mais au 9 juillet, seulement 5 % des Japonais ont téléchargé l’application anti-covid et seuls 3 cas de malade du coronavirus ont été enregistrés.
En fin juin, l’accélération du nombre de tests et leur ciblage, en particulier sur le milieu de la nuit à Tôkyô, permet de trouver quelques dizaines de cas de covid-19 supplémentaires quotidiennement au Japon.
Le trimestre avril-juin a vu une chute de 27,8% de l’économie japonaise, liée à la baisse importante de la consommation et du tourisme.